Les Justes par Gilbert Réant
Il y a de cela, 80 ans, le France avait peur et avait faim.
Ses enfants mouraient sur les champs de bataille, nous étions en guerre.
Et le fait de ne pas être le modèle idéal pour avoir le droit de vivre sur la terre, dans la tête d’un dictateur peintre d’occasion, voulant créer la race supérieure, des êtres étaient chassés comme des bêtes, et mouraient par sa folie.
Un jour de Novembre une traction avant, fit du bruit en s’arrêtant devant le tailleur du rez-de –chaussée. Trois hommes vêtus de noir en sortis, et sans ménagement emmenèrent les occupants, pour la seule raison qu’ils étaient juifs, leur posant la question : « Avez-vous sales juifs, des enfants ?» « Non hélas, la vie ne nous a pas donné cette joie » répondirent les pauvres gens.
Et pourtant leur fils Léo était en train de jouer sans savoir le drame qui se déroulait quelques mètres plus bas. Avec son copain de toujours, logeant au deuxième étage.
Les parents ayant vus le drame par la fenêtre, cachèrent Léo afin de le protéger, pendant une longue période, épargnant ainsi la vie d’un innocent. Ils élevèrent Léo comme leur deuxième fils, faisant abstraction de ses origines.
Jamais personne n’est revenu dans le commerce du rez-de-chaussée. Les parents de Léo ont choisi d’épargner leur enfant par un mensonge et par amour. Les parents de substitution de Léo furent appelés à la libération les justes de la Nation, pour l’envahisseur ces justes étaient des traîtres, car ils ne pensaient pas comme eux.
Au péril de leur vie, ils ont protégé et caché des êtres de chair.
Le surnom donné à ces personnes courageuses de juste, était mérité.
Gilbert Réant