22 mars 2020
Malgré le confinement, c’est quand même le printemps
Quand je me lève avant le jour
Je jette un coup d’œil dans la cour
Et j’ouvre, tout grand, la fenêtre
Car c’est le temps de voir renaître
En ces premiers jours de printemps
Les plantes, agitées sous le vent.
Et, surtout, j’écoute le chant
De ces oiseaux qui, maintenant,
Rentrent de leur séjour austral.
Devant cela, mon corps s’emballe ;
Accoudée, sans pouvoir sortir,
Je me délecte et peux jouir
De ce renouveau d’allégresse
Qui remplit mon cœur de tendresse.
Annie LEROY
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